J'ai quitté la formation. Après de nombreuses discussions et réflexions, j'ai décidé qu'il valait mieux que je parte. C'est fait. J'en ai parlé avec mes parents ce week-end et on est tous tombé d'accord. Me rendre malade pour une formation qui ne m'apporte rien, est totalement inutile.
Ce matin, je suis donc allée m'inscrire en troisième année de licence d'histoire de l'art et archéologie. J'ai eu peur de ne pas pouvoir le faire car les inscriptions étaient terminées depuis plus d'une semaine. Mais la responsable a compris ma situation et a accepté de m'inscrire. Je suis donc revenue dans mon ancienne fac et je vais retrouver mes amis. J'ai deux jours et demi de cours: le mardi, le jeudi matin et le vendredi, soit 14 heures de cours. Plus l'option de langue que j'ai pris par correspondance (je trouve les cours beaucoup plus complet qu'en cours, et pour l'oral j'ai des amis qui le parlent couramment). J'ai raté la semaine dernière de cours. Mais je vais pouvoir récupérer tous les cours très rapidement et je vais pouvoir combler mon petit retard très vite.
J'ai retrouvé le sourire malgré le fait que je sois malade: j'ai attrapé froid et j'ai un peu de fièvre mais je combat fermement cette petite baisse de régime avec une bonne dose de vitamines. Et puis je suis vraiment contente de reprendre les cours demain matin! je suis optimiste et ça me fait un bien fou =)
Brume.et.chaussettes
de l'autre côté du miroir
Lundi 30 septembre 2013 à 15:08
Vendredi 27 septembre 2013 à 7:15
J'arrive à la fin de la troisième semaine de cours et je ne souhaite que la fin de cette année. Année qui va me donner un boulot monstre, une fatigue physique et mentale, qui ne va pas m'aider pour mon concours, et dont les chances pour que je l'obtienne sont nulles. Tout va bien.
Pour arriver à m'endormir le soir, j'imagine ce que je ferais si je n'étais pas dans cette L3. Le soir en rentrant, mes cernes s'étendent jusqu'à la moitié de mes joues, et c'est rare que je ne craque pas assise sur ma chaise à pleurer. Je me trouve triste et je le suis. J'ai beau me remotiver le matin, me pousser à positiver, il y a un stade où dans ces immenses journées de cours mon corps lutte. Il lutte pour résister aux informations qu'on nous balance dans tous les sens, pour résister au fait d'être coincée sur une chaise pendant des heures et des heures, de ne quasiment pas avoir de pause, de ne pas pouvoir respirer correctement.... J'ai des moitiés de vertiges tellement je lutte. Et mon moral finit par flancher, il tangue comme un bateau en pleine tempête.
ça fait trop. Les cours, les trajets, les révisions des cours, la préparation du concours, le boulot... Je n'y arrive absolument pas. Je ne suis pas bête mais clairement je ne suis pas faite pour. Je ne sais pas comment je vais finir l'année... Evidemment on m'a conseillé de lâcher du lest. Mais je ne parviens pas à réviser tellement je suis épuisée, donc c'est difficile d'en faire moins. Les trajets, les cours, le boulot: je ne peux pas l'éviter. Le reste, je n'en ai pas le temps.
Je n'ai qu'une envie: laisser tomber. Je veux laisser tomber pour moi, pour ma santé qui tangue déjà (vu ma santé actuellement, dans six mois, je me transforme en zombie), pour ma santé mentale aussi (j'ai les nerf en pelote...mes larmes montent, montent et ne s'arrêtent plus) ...
Je rêve de faire n'importe quelle année de fac juste pour le plaisir, juste pour les connaissances, et préparer tranquillement le concours en me disant qu'avec un travail régulier c'est tout à fait possible d'y arriver. Voir mes amis, sortir un peu me changer les idées. Bref, avoir une vie équilibrée : travailler quand il le faut et apprécier la vie. Parce qu'en ce moment, je ferais tout pour m'en aller très loin, loin de tout et de tout le monde, pour qu'on me laisse tranquille, en paix.
Il est 7h11 et je suis déjà fatiguée de cette journée.
Pour arriver à m'endormir le soir, j'imagine ce que je ferais si je n'étais pas dans cette L3. Le soir en rentrant, mes cernes s'étendent jusqu'à la moitié de mes joues, et c'est rare que je ne craque pas assise sur ma chaise à pleurer. Je me trouve triste et je le suis. J'ai beau me remotiver le matin, me pousser à positiver, il y a un stade où dans ces immenses journées de cours mon corps lutte. Il lutte pour résister aux informations qu'on nous balance dans tous les sens, pour résister au fait d'être coincée sur une chaise pendant des heures et des heures, de ne quasiment pas avoir de pause, de ne pas pouvoir respirer correctement.... J'ai des moitiés de vertiges tellement je lutte. Et mon moral finit par flancher, il tangue comme un bateau en pleine tempête.
ça fait trop. Les cours, les trajets, les révisions des cours, la préparation du concours, le boulot... Je n'y arrive absolument pas. Je ne suis pas bête mais clairement je ne suis pas faite pour. Je ne sais pas comment je vais finir l'année... Evidemment on m'a conseillé de lâcher du lest. Mais je ne parviens pas à réviser tellement je suis épuisée, donc c'est difficile d'en faire moins. Les trajets, les cours, le boulot: je ne peux pas l'éviter. Le reste, je n'en ai pas le temps.
Je n'ai qu'une envie: laisser tomber. Je veux laisser tomber pour moi, pour ma santé qui tangue déjà (vu ma santé actuellement, dans six mois, je me transforme en zombie), pour ma santé mentale aussi (j'ai les nerf en pelote...mes larmes montent, montent et ne s'arrêtent plus) ...
Je rêve de faire n'importe quelle année de fac juste pour le plaisir, juste pour les connaissances, et préparer tranquillement le concours en me disant qu'avec un travail régulier c'est tout à fait possible d'y arriver. Voir mes amis, sortir un peu me changer les idées. Bref, avoir une vie équilibrée : travailler quand il le faut et apprécier la vie. Parce qu'en ce moment, je ferais tout pour m'en aller très loin, loin de tout et de tout le monde, pour qu'on me laisse tranquille, en paix.
Il est 7h11 et je suis déjà fatiguée de cette journée.
Lundi 23 septembre 2013 à 21:59
J'ai eu ma réponse: mon sujet est accepté. Je vais donc devoir écrire une cinquantaine de pages sur la poésie japonaise. Je suis vraiment soulagée d'avoir eu l'accord de ma prof. Parce que je n'avais pas vraiment de sujet de rechange sous la main. Et puis pour le stage, je crois que je vais le faire dans une petite bibliothèque municipale pas très loin de chez mes parents. J'ai envie d'un endroit avec une dimension humaine. Le week-end je travaille dans une médiathèque si grande qu'on dirait par moment une usine. Quand tout le monde se bouscule, que le brouhaha se transforme en vacarme, que tout le monde court dans tous les sens et que toi, toute petite, tu ne percutes plus grand chose mais agis comme un petit robot bien programmé. Enfin pour le moment c'est l'idée: aller dans un endroit où tu dis bonjour à madame machin, et que tu conseilles un livre tout nouveau... bref, où tu prends ton temps pour faire un bon boulot et y prendre plaisir.
Ce soir, une fois descendue du train, j'ai fait un petit détour par la librairie pour faire un cadeau d'anniversaire à mon père. J'avais une idée précise en tête et je n'en ai pas dévié. L'intégral les bâtisseurs du ciel de Jean-pierre Luminet qui doit faire un peu plus de 1600 pages: roman biographique sur les génies Copernic, Kepler, Galilée et Newton. C'est mon père qui m'a appris à lever la tête et observer les étoiles. C'est lui qui m'a traîner dehors dans le froid pour regarder les planètes en plein milieu de la nuit. C'est lui qui m'a refilé sa passion pour la curiosité de l'immense. Alors pour ses 60 ans, je me suis dit que c'était une bonne idée de cadeau.
Je suis ressortie de la librairie également avec Trembler te va si bien de Wataya Risa. C'est le troisième roman de cette jeune auteure japonaise. Il me tarde de plonger dans cette lecture.
Sinon demain, je vais chez le médecin.
Jeudi 19 septembre 2013 à 6:47
Je me suis réveillée en sursaut avec la peur de ne pas avoir entendu le réveil sonner. Il était seulement trois heures du matin. Mais je n'ai pas réussi à me rendormir.
J'espère ne pas trop dormir debout
aujourd'hui ...
Finalement je n'ai pas été fatiguée de suite mais le lendemain a été un peu rude tout de même :)
J'espère ne pas trop dormir debout
aujourd'hui ...
Finalement je n'ai pas été fatiguée de suite mais le lendemain a été un peu rude tout de même :)
Dimanche 15 septembre 2013 à 21:22
J'ai refais mon CV, écrit ma lettre de motivation, complété mon dossier d'inscription, choisi ma thématique pour mon dossier. A présent j'attends la confirmation du tout pour envoyer les courriers pour mon stage et pour plonger complètement dans mes recherches. J'ai réfléchi un long moment pour le choix du sujet, j'ai hésité, il faut dire que je ne suis pas toujours très sure de moi. J'ai des doutes et manque de confiance. Mais je travaille pour me sentir plus forte, plus sur!
J'avais pensé le faire sur la bande dessinée franco belge, puis j'ai tranquillement basculé vers la bande dessinée japonaise, les manga si vous préférez. J'ai lu quelques extraits de livre, je suis retombée sur des cours d'histoire de l'art japonais et finalement je me suis souvenue de mes recherches sur la littérature de Meiji. Et j'ai eu un déclic: pourquoi ne pas faire mon dossier sur la poésie japonaise. Du tout début à nos jours. L'évolution, les auteurs, les recueils, etc...J'en parle à ma prof référente dans la semaine. Je verrai bien si c'est une bonne idée et ce qu'elle en pense.
En ce moment mes nuits sont difficiles, je m'endors tard et me réveille tôt. Mes cernes se dessinent de plus en plus. Je ne sais pas trop d'où ça vient. Il faut peut être juste que je me vide l'esprit. Je pense trop à toutes les choses que je dois faire, ou penser, ou prévoir. Il faut que je me rassure et que je lâche la pression qui veut se faire une place.
Ce matin, me yeux se sont ouverts à 5h55. J'étais retourné chez mes parents pour le week-end. Gribouille (le matou de la famille) est venu quémander des caresses et autres gratouilles. Il est très câlin et c'est vraiment agréable: ce petit être tout doux ronronner au creux de mon cou. Cette petite attention m'a rempli le coeur de sourires. Un doux souvenir de plus à garder derrière l'oreille pour vite l'attraper lorsqu'un moment de fatigue pointe le bout de son nez.
Un souvenir, un sourire, une grande respiration, un rayon de soleil, une pensée farfelue... tellement de petits trucs pour se remplir le coeur et l'esprit et voir le bon côté des choses.
J'avais pensé le faire sur la bande dessinée franco belge, puis j'ai tranquillement basculé vers la bande dessinée japonaise, les manga si vous préférez. J'ai lu quelques extraits de livre, je suis retombée sur des cours d'histoire de l'art japonais et finalement je me suis souvenue de mes recherches sur la littérature de Meiji. Et j'ai eu un déclic: pourquoi ne pas faire mon dossier sur la poésie japonaise. Du tout début à nos jours. L'évolution, les auteurs, les recueils, etc...J'en parle à ma prof référente dans la semaine. Je verrai bien si c'est une bonne idée et ce qu'elle en pense.
En ce moment mes nuits sont difficiles, je m'endors tard et me réveille tôt. Mes cernes se dessinent de plus en plus. Je ne sais pas trop d'où ça vient. Il faut peut être juste que je me vide l'esprit. Je pense trop à toutes les choses que je dois faire, ou penser, ou prévoir. Il faut que je me rassure et que je lâche la pression qui veut se faire une place.
Ce matin, me yeux se sont ouverts à 5h55. J'étais retourné chez mes parents pour le week-end. Gribouille (le matou de la famille) est venu quémander des caresses et autres gratouilles. Il est très câlin et c'est vraiment agréable: ce petit être tout doux ronronner au creux de mon cou. Cette petite attention m'a rempli le coeur de sourires. Un doux souvenir de plus à garder derrière l'oreille pour vite l'attraper lorsqu'un moment de fatigue pointe le bout de son nez.
Un souvenir, un sourire, une grande respiration, un rayon de soleil, une pensée farfelue... tellement de petits trucs pour se remplir le coeur et l'esprit et voir le bon côté des choses.