Brume.et.chaussettes

de l'autre côté du miroir

Vendredi 27 septembre 2013 à 7:15

J'arrive à la fin de la troisième semaine de cours et je ne souhaite que la fin de cette année. Année qui va me donner un boulot monstre, une fatigue physique et mentale, qui ne va pas m'aider pour mon concours, et dont les chances pour que je l'obtienne sont nulles. Tout va bien
Pour arriver à m'endormir le soir, j'imagine ce que je ferais si je n'étais pas dans cette L3. Le soir en rentrant, mes cernes s'étendent jusqu'à la moitié de mes joues, et c'est rare que je ne craque pas assise sur ma chaise à pleurer. Je me trouve triste et je le suis. J'ai beau me remotiver le matin, me pousser à positiver, il y a un stade où dans ces immenses journées de cours mon corps lutte. Il lutte pour résister aux informations qu'on nous balance dans tous les sens, pour résister au fait d'être coincée sur une chaise pendant des heures et des heures, de ne quasiment pas avoir de pause, de ne pas pouvoir respirer correctement.... J'ai des moitiés de vertiges tellement je lutte. Et mon moral finit par flancher, il tangue comme un bateau en pleine tempête. 

ça fait trop. Les cours, les trajets, les révisions des cours, la préparation du concours, le boulot... Je n'y arrive absolument pas. Je ne suis pas bête mais clairement je ne suis pas faite pour. Je ne sais pas comment je vais finir l'année... Evidemment on m'a conseillé de lâcher du lest.  Mais je ne parviens pas à réviser tellement je suis épuisée, donc c'est difficile d'en faire moins. Les trajets, les cours, le boulot: je ne peux pas l'éviter. Le reste, je n'en ai pas le temps. 

Je n'ai qu'une envie: laisser tomber. Je veux laisser tomber pour moi, pour ma santé qui tangue déjà (vu ma santé actuellement, dans six mois, je me transforme en zombie), pour ma santé mentale aussi (j'ai les nerf en pelote...mes larmes montent, montent et ne s'arrêtent plus) ... 

http://brume.et.chaussettes.cowblog.fr/images/fleurdslescheveux.jpg
Je rêve de faire n'importe quelle année de fac juste pour le plaisir, juste pour les connaissances, et préparer tranquillement le concours en me disant qu'avec un travail régulier c'est tout à fait possible d'y arriver. Voir mes amis, sortir un peu me changer les idées. Bref, avoir une vie équilibrée : travailler quand il le faut et apprécier la vie. Parce qu'en ce moment, je ferais tout pour m'en aller très loin, loin de tout et de tout le monde, pour qu'on me laisse tranquille, en paix. 

Il est 7h11 et je suis déjà fatiguée de cette journée. 

Mardi 10 septembre 2013 à 22:18

Journée tranquille chez moi à traîner en pyjama. 

http://brume.et.chaussettes.cowblog.fr/images/GirlsDunhammh031813.jpg
La journée d'hier a été mouvementée. Le train n'ai jamais parti à cause de problème sur la voie. On a alors pris le métro pour rejoindre la voiture d'une des filles de la promo. On s'est tassé à quatre à l'arrière, une fesse sur la banquette et le reste en équilibre. Evidemment le fauteuil du passager de devant ne tenait pas en place et se balader jusqu'à nos genoux. et sur le trajet on a eu un magnifique brouillard ! On a fini par arriver à l'amphi pour écouter les magnifiques discours de rentrée... deux heures ont passé et finalement le moment intéressant est arrivé. Notre enseignante référente nous a fait un petit topo sur l'année, les cours, le dossier, le stage, et le voyage d'étude à Paris! ô joie! 

Finalement cette semaine je n'ai plus que deux heures de cours: de l'anglais. J'angoisse un petit peu vu mon niveau ... En fait je n'ai pas fait d'anglais depuis au moins six ans. Et je n'ai pas le moindre souvenir de mes cours. Je croise les doigts pour qu'un groupe débutant soit formé...

En dehors des cours, des choix du sujet pour le dossier auquel je réfléchis, je me sens par moment un peu isolée. C'est idiot je croise et je suis quasiment tout le temps entourée par les collègues, les potes de promo, mes amis. Mais quand je suis chez moi, je me sens seule comme abandonnée. J'ai passé l'été dans ma famille et avant j'étais avec mon copain. Moi qui avais une facilité pour rester seule dans mon coin, il faut croire que j'ai changé. Et puis je me sens comme ça aussi par rapport à lui. J'ai été patiente, j'ai avancé à son rythme, j'étais loin d'être pressée alors ça m'allait bien. Mais finalement il ne s'est pas décidé à vouloir être vraiment avec moi et à construire, à se battre pour un nous deux. Quand je suis seule je pense aux remarques blessantes parce que je n'étais pas totalement ce qu'il voulait. Il me disait que j'étais adorable mais de temps à autre il me rappelait que qu'il me manquait certaines choses. Bref. Penser à tout ça ne sert pas à grand chose. Mais quand je rencontre quelqu'un à présent, j'ai ces petits détails en tête. Je me dis que je ne suis certainement pas une personne qu'il faut. 

Pourtant j'ai croisé quelqu'un qui travaille avec moi ce week-end. J'étais fatiguée et un peu folle. On racontait des bêtises avec une collègue (bon d'accord, j'imitais Gollum et son poisson) et il était pas bien loin. Là, je me suis dis que j'aurais bien aimé être comme il fallait. Ou alors qu'il fallait qu'il soit aussi fou que moi. Ah oui, et célibataire aussi. Mais ça j'en sais rien. 

Bon, je vais aller lire! Bonne soirée :)



<< à contre courant | 1 | au fil du vent >>

Créer un podcast